Les préparatifs n’avait pas durés, appart la vente de son logement sur Corucente qui avait été un peu plus longue, se débarrasser de tous les biens qui le rattachaient à son ancienne vie lui fit un bien fou ! Il comprenait quelque part le choix de vie simple des Jedïs.
En tous cas il se retrouvait maintenant avec une très grosse quantité de liquidité qui lui laissait voir venir.
Côté équipement il avait presque déjà tous. Un appareil, son bardage de soldat datant tu temps où il était jeune pilote et même son armement. En entrant dans son hangar les lumières s’allumèrent d’elles-mêmes pour faire apparaitre un vieille X-Raider qu’il avait réussi à récupérer avant que ce type d’appareil soit remisé par la république.
Bien-sûr un pilote n’oubliait jamais le premier appareil sur lequel il avait servi. Ce modèle-là été dans la norme la plus basic : vitesse, armement, hyperdrive, autonomie, blindage et déflecteur. Mais il avait une conception d’une simplicité effarante ! Il était conçu pour être réparé n’importe où dans la galaxie. Même aujourd’hui ses pièces de rechanges n’étaient toujours pas obsolètes tellement qu’il était possible d’utiliser plusieurs standard différents.
Celui-là il l’avait récupéré et bichonné avec les années, la plus part de ses soldes de commandant y étaient passées. Il l’avait remis à neuf et il avait de quoi être fier de lui. Il lui avait même ajouté des options telles que la génératrice holographie de camouflage ou le déflecteur d’onde radar qui lui permettait de devenir invisible à l’œil nu ou à la plus part détecteurs. Il avait re-caréné et reparamétré toute l’informatique embarquée pour lui permettre de résister aux rayons Ioniques.
Remplie de nostalgie entre sa jeunesse de pilote et le souhait de la retrouver il larguait les amarres et décollait pour d’autres cieux…
Quelques jours plus tôt :
Il tenait le pli dans ses mains et relisait encore une fois le message que lui avait envoyé le temple à sa demande de contact avec elle. Il avait utilisé le canal officiel pour la joindre même si ce qu’il avait à lui dire était personnel. Mais voilà elle n’était plus chevalier et donc le temple refusait de lui communiquer sa position.
Biensûr, elle restait Jedï mais les choses avaient changées pour elle comme pour lui. Plus rien ou presque ne le rattaché à ici.
Ce soir-là quelque chose c’était passé entre eux, rien de physique non, mais dans son regard quelque chose de différent était apparue, lorsqu’elle déployait son pouvoir sur lui c’était encore autre chose : non il en était sûr, son titre de chevalier Jedï lui interdisait de se lier à quelqu’un mais plus maintenant : c’était décidé il allait partir pour la retrouver rejoindre.
Encore quelques temps plus tôt :
Il n’en revenait pas ! Amiral d’escadre lui ! Non mais qui avait pu avoir une idée au débile que celle de le condamner le restant de sa carrière dans un bureau à régler les problèmes d’approvisionnement d’une flotte en balais à brosse ! Lui l’homme de Terrain celui qui avait fait équipe avec les Jedïs pour accumuler des victoires inespérées !
S’en était trop ! Déjà l’armistice arrachée à la république de manière honteuse et ensuite, la démobilisation des Jedïs et leur retraite sur Tython tout ça : il avait du mal à le digérer.
Il se remémora la dernière soirée qu’il avait passé avec elle sur la passerelle de son croiseur. Ils avaient passées la journée ensemble pour clôturer tous les protocoles de leur vaisseau afin de le rendre à la réserve en attendant de nouveaux évènements. Ils étaient fatigués et savaient l’un comme l’autre que plus leur travaille avançait plus cela les rapprochait de leur séparation.
Même s’il ne pouvait pas lire dans les pensées comme elle, il pouvait ressentir sa tristesse. Il ne pouvait pas non plus croire qu’elle n’était pas courant ses sentiments pour elle… Tant de missions et de batailles ensembles, tant de dangers qu’ils avaient surmonté, tant de victoires qu’ils avaient conquis. Tant de monde qu’ils avaient vu tomber sous le feu ennemi.
Et maintenant voilà qu’on lui offrait une promotion pour le mettre au placard… Puisque plus rien ne pouvait le passionner dans ce métier désormais, il prépara une lettre démission dans laquelle quelques verres d’alcool lui firent écrire ses quatre vérités ainsi ses ressentiments les moins distingués…