Fait de la Quête

Suivre cette piste ne posa aucun problème à l’écuyer surtout que les enfants après une longue pause dans les bois prirent un sentier bien tracé. La qualité de la voie permit au groupe d’avaler rapidement la distance et en tout début de matinée arriva en vue d’un petit château. Une solide demeure seigneuriale dominait un village entouré de zone défrichée. Plusieurs palissades isolaient diffèrent groupe d’habitations. Tout était calme mais seulement au premier regard, un sifflement d’alarme retentit dès que les cavaliers émergèrent de la lisière de la forêt et rapidement plusieurs têtes casquées apparurent aux créneaux. Les gardes n’étaient pas franchement hostiles, mais semblaient tendu.
Arrivée à portée de voix Clodhbert se présenta et son statut de chevalier de la quête calma tous les manants.



-Désolé vos seigneuries, c’est qu’un village a été attaqué tantôt et qu’on a de la visite devant le château, y discute avec nos sirs.


En effet ayant contourné la butte, De Rouergue aperçu une ambassade devant le portail de la demeure. Monté sur le chemin de ronde le châtelain et ses proches discutaient vivement avec le groupe en contrebas. Les visiteurs étaient de toute évidence des soldats, la plupart portaient des armures et étaient lourdement armés. Le style vestimentaire et les accents étaient clairement impériaux. Ils étaient rassemblés autour d'une courte bannière frappée d'un loup portant un lourd collier et entouré de la devise « A jamais, pour la juste somme ».

Les armoiries étaient connues d'Ysabel, les « Hauswölfe » étaient des chiens de guerre originaires du Middenland qui s'étaient trouvés associé à l'ancien groupe de la jeune femme lors de la guerre de succession d'Ostermarch.


-…Cinq mille Couronnes et nous passons notre chemin, annonçait l'officier mercenaire. Nous attendrons que vous réunissiez la sommes nous ferons relâche à l'Ouest, près du lac.


Les nobles du cru faisaient grises mines, le rapport de force ne semblait pas leur être favorable. La discussion semblait s'achever. Les soldats tournèrent brides. Lorsqu'ils arrivèrent à hauteur de Clodhbert, le chevalier de tête fit une courte pause pour observer le paladin, puis lentement le salua rapidement, mais avec respect.
Sitôt la troupe disparue derrière un repli de terrain, la porte de la forteresse s'ouvrit est le seigneur des lieux sortit accueillir les visiteurs.


-La paix de la Dame soit sur vous, Chevalier. Je suis Edmond de Vaucouleur. Les temps sont durs, mais vous et votre suite êtes les bienvenus aussi longtemps de vous le souhaitez. Entrez et reposez-vous, mes gens vous trouverons de quoi vous nourrir. Quant à moi je crains de ne pas pouvoir remplir mes devoirs d'hôtes, le malheur vient de frapper mon fief un village sous ma garde vient d'être massacré, des enfants rescapés viennent de me prévenir. Je pars dans l'heure enterrer mes sujets, après je devrais m'atteler a trouver des solutions au fléau qui vient de nous tomber dessus.

Clodhbert dut bien constater que son statut et la crédibilité qui allait de pair avait bien augmenté. Lui l’enfant non désiré, chassé de sa famille était aujourd’hui reçu et écouté par des nobles et cela même s’il arrivé chez eux au beau milieux de la nuit. S’imposer en publique ne lui était toujours pas facile, mais son armure, les runes qui brillaient sur ces gantelets et la présence, même silencieuse d’Ysabel à ses côtés, semblaient combler toutes les maladresses de son discours. Gustave Moissat c’était laissé convaincre rapidement, il ordonna qu’on réveille ses chevaliers et qu’on lui apporte du parchemin et de l’encre. Son attitude ensommeillé et avachi avait disparu et malgré ses vêtements de nuit et son nez d’ivrogne il s’agitait et commandait comme un véritable chef de guerre. Précédant le groupe il se rendit dans la salle commune de son manoir et d’un rugissement, réveilla et occupa toute sa maisie.
Très vite le bâtiment se transforma en fourmilière. affairés, des domestiques et des messagers entraient et sortaient sans cesse, trouvant sans cesse le jeune paladin au milieux de leur passage. Poursuivie par son épouse qui tentait de lui enfiler un lourd mantel le seigneur attrapa De Rouergue aussi familièrement qu’il le faisait avec ses gens et tous en se fourrant une vieille part de tourte dans la bouche l’emporta dans sa course.


-Petit… « mâche et avale »…-tu sautes sur ton cheval et tu suis ce pendard de Geoffrey. Une fois que vous aurez repéré l’emplacement de ses salopards tu file chez Alban et lui annonce qu’on se retrouve dans les champs d’Argousin dans …disons…Apres demain. Il aura bien le temps d’ici là de rameuter sa clientèle de bras cassés. Celui qui ramène le plus d’épée commande.


Il lâcha le bras du jeune chevalier et poursuivie sa marche avec quelqu’un d’autre, mais il s’arrêta et se retournant vers son précédant interlocuteur et partit d’un grand rire.


-Ha Ha et ça arrive juste pendant les semailles de printemps, les boueux font m’en bassiner pendant des années…Enfin ! Il se passe quelque chose d’autre que des bagarres à la taverne.


Les yeux brillants il arracha des mains de Clodhbert un saucisson sec.


-Plus le temps pour ça ! saute en selle ! Tu mangeras quand cette guerre sera finie.

Suite:

Retrouver le campement de l’ambassade ne fut gère difficile. Ysabel pouvait pousser sa monture dans les zones boisées sans risquer de blesser l’un de ses camarades, son cheval avait le pied sur et se laissait totalement guider par sa cavalière. Lorsqu’elle arriva au abord de la rivière et en descendit les berges, la sentinelle la repéra. Le reste de la troupe se réveilla au cri du garde.

Une femme seule était incongrue, mais pas dangereuse, on l’invita donc à s’assoir près du dernier feu encore allumé et les quatre officiers y prirent place également. On ressortit du vin et on échangea des politesses, mais rapidement la jeune nécromancienne perçue que quelque chose clochait. Les hommes qui l’entouraient ne semblaient pas mettre en pratique des usages appris depuis l’enfance, mais les singer. Les regards étaient brillants, les sourires cruels comme si les soldats venaient de s’affranchir de codes moraux. Ce n’était pas les premiers chiens de guerre que la sorcière côtoyait, elle s’était habitué à leur attitude souvent sans manière, louvoyant entre un orgueil aristocratique et des attitudes de soudard. Les hommes qu’elle avait croisés pouvait devenir des bêtes sauvages en campagne ou dans le cadre d’affrontement mais ne s’excluaient pas de la moralité de leurs société le reste du temps. Ici c'est autre chose d’une hiérarchie nobiliaire qui semblait classé les individus, cela ressemblait plus à une meute de fauve. Chacun des regards qu’ils s’échangeaient ressemblait à un défi ou une intimidation. Il devient rapidement évident pour Ysabel qu’ils se jaugeaient avant que le plus fort d’entre eux ne plante en premier ses dents dans la proie. Le sang de prédateur de la vampire se réveilla refusant de se transformer en trophée, son appétit s’aiguisa a en saliver d’excitation.
Pourtant malgré qu’il semblait craquer de tous côté, le verni civilisationnel tenait. Le chef, Sir Friedrich un solide barbu au poil blond et à la face de brute s’enquit de la raison de la présence de la jeune femme auprès d’eux. Il l’avait reconnue et l’appela par le nom qu’elle porté lorsqu’elle accompagné les « folles lances ».

Tout le campement était maintenant debout, les subalternes vaquaient à leurs tâches, mais à la lenteur de leurs gestes et aux coups d’œil inquiets il était clair qu’ils étaient attentifs à ce qui se jouer autour du foyer.

Le chevalier inclina légèrement la tête en passant à côté d’Ysabel. Sa démarche était bien différente de celle de Clodhbert. Aussi lourde et résolut, mais plus relâché et plus furieuse. D’un geste que l’habitude rendait souple et élégant il tira sa longue lame et sans ralentir attaqua sauvagement les mercenaires.
Friedrich le regarda approcher le regard fou et avec la même excitation engagea le monstre. La passe d’arme ne dura guère, le middenheimeur porta deux bottes furieuses en les accompagnant de toute sa masse, Luthor bloqua la première et déviant la seconde profita de son inertie pour frapper son adversaire de son bras membraneux. Le choc projeta l’officier à terre, mais le vampire ne le regarda pas tomber, il s’était jeté au cœur du reste du groupe, faisant décrire à son arme de grande taille. Quelque chose dans les mouvements du guerrier fascinait la jeune femme, son sang l’admirait et le voir se battre réveilla les souvenir de l’autre. Des images inconnues de complicité et d’intimité inhumaines. Ysabel était fasciné par ses gestes et ses déplacements, moins maitrisés et économes que ceux de Ludwig, mais puissant et dominateur. La tête aussi bien que l’instinct assenaient des coups et se préservaient des attaques. Un vrai fauve, semblant jouer avec ses opposants. Une appétissante senteur de sang occupa bientôt le camp.  Malgré l’armure la nécromancienne pouvait deviner -ou se souvenir ?- des muscles robustes jouant sous les vêtements du bretteur. Il était étrangement désirable et la jeune créature des ténèbres en eu envie un instant. Une faiblesse passagère qui finit brutalement lorsque l’espadon fit exploser le dos d’un mercenaire, projetant des gerbes de sang et d’organe partout, mouchetant la robe et le visage de la sorcière. Ce contact lui fit l’effet d’une gifle et elle revient brutalement à la réalité.
Il y avait des corps et des membres partout. Le sol était maculé de fluides écarlate. Le cadavre d’un cheval s’était effondré dans le foyer et l’odeur de la chaire brulée se mélangeait avec la puanteur des entrailles perforées. Des mutilés poussaient des plaintes déchirantes que couvrait par intermittence le cris d’agonie d’un coursier. Le monstre bestial qu’était redevenu Luthor aux yeux d’Ysabel, revenait vers elle après avoir massacré les fuyards. Intégralement dégoulinant. Il planta son épée dans la jambe d’un blessé étendu et attrapa un Friedrich à moitié scalpé. L’officier grogna de douleur lorsque le bras du vampire lui emprisonna le torse et les bras et que tirant sur la peau décollée de son crane il lui fit basculer la tête sur le côté exposant sa jugulaire à la lamiane.


-Vos désirs sont mes devoirs. Ma dame.


Sous le nez de la jeune fille, la chaude veine du cou battait au même rythme que son cœur.

note:

Quelques haches furent lancées depuis le chemin de ronde en signe de reddition et le portail de rondin s’ouvrit lentement laissant le passage au destrier de Clodhbert. Le jeune chevalier tenait sa lance par le fer, le talon trainant au sol, une vingtaine de gueux le suivait la rage de leurs yeux dissimulée par leurs mines basses.  L’apparente soumission des Bretonniens détendit quelque peu les Middenheimers, un soudard s’approcha lentement et tenta s’attraper les brides du cheval. La lance décrivit une longue courbe avant de s’abattre avec force sur le casque du soldat.


Pour la Dame ! hurla le paladin qui aider de l’énergie de ses gantelets réarmait déjà d’une main son arme pesante. Des arcs surgirent de derrière le parapet du mur et la première volée accompagna Clodbert dans sa charge. Le capitaine Ratoger disparu derrière une haie de pavois mais la pique du cavalier avait d’autres cibles, faisant volter sa monture juste avant le choc le chevalier s’orienta vers les prisonniers et avec une précision digne de Sir Gorn il passa son fer au travers de la gorge d’un des preneurs d’otage. La lame pale sortit de fourreau en même temps du Ludwig se matérialisait et ensemble les deux nobles massacrèrent tous les mercenaires qui passèrent à leur portée.

Les impériaux se reprirent vite, plusieurs arbalétriers déchargèrent leur arme sur le jeune homme. Le fer de sa cuirasse et de sa dossière résista aux impacts mais les viretons restèrent fichés dans la protection. Les Hauswölfe se réfugièrent derrière leurs murs de boucliers et lentement reculèrent vers leur camp alors que de celui-ci commençait à arriver des hommes en arme. Seul quelques combattants aux yeux fous refusaient de céder un pouce de terrain et bataillaient avec la piétaille de Verguée.

Deux puissantes détonations couvrirent le vacarme des armes. Un projectile passa en sifflant à côté de Clodhbert et s’écrasa sur l’un des montants du portail projetant une pluie d’écharde dans l’air nocturne. Le bloc couvrant le capitaine semblait trop solide pour être emporter avant qu’il ne reçoivent des renforts. Des piquiers arrivaient en nombre et tous les prisonniers qui pouvaient être sauvé l’avaient été. La sortie était un succès, mais cette réussite risquait te tourner au fiascos si les combattants bretonniens ne se repliaient pas avant que l’infanterie middenheimer ne leur tombe dessus. Le jeune homme ordonna qu’on se met à l’abris. Les habitants se précipitèrent en grand désordre vers les portes, couvert par les deux chevaliers qui en finissait avec les derniers enragés de l’ambassade. Ces derniers guerriers semblaient dans une véritable transe attaquant sans hésitation Grosswald malgré l’aura du spectre. Clodhbert n’avait jamais vu des mercenaires agirent ainsi. Imperméable à toute prudence, ces soldats engageaient le combat sans soutien mais avec un plaisir malsain dans le regard. L’artillerie tonna de nouveau et le portail éclata. Privé d’adversaire le jeune paladin s’engagea par la brèche et ne put que constater l’étendu des dégâts. L’un des battants était en morceau et le chambranle était rompu.

Le destrier du fils Rouergue poussa un hennissement de surprise et de douleur avant de se coucher en travers du passage envoyant rouler son cavalier dans les débris. L’empenne d’un vireton dépassait de son antérieur droit. La situation se compliquait, Ludwig s’était dissipé, les piquiers étaient tout proche et le fidèle compagnon du bretonnien était couché au milieu de l’ouverture.  
Le jeune noble ne put se résoudre à l’abandonner, arrachant des cris de douleur il tira sur les rennes, la force des gantelets sectionna les sangles aussi Clodhbert du s’arc-bouter sur le licol pour obliger sa monture à se relever et à claudiquer vers la sécurité. Lentement la puissante bête finie par être évacué et le chevalier eu juste le temps de revenir aux portes avant que les premiers impériaux ne tentent leur chance par l’ouverture. La longueur de leurs armes leurs permirent de facilement écarter les quelques habitants qui tentaient de barricader la brèche et rapidement ils commenceraient à se faufiler à l’intérieur.

Le chevalier n’était pas le plus expérimenté des militaires, mais il savait bien qu’un tournant de la bataille était en train de se jouer, si les piquiers arrivaient à établirent une tête de pont s’en était fini du village et de ses habitants.

La tentative désordonnée des impériaux pour prendre les portes avait été brutalement tenu en échecs par Clodhbert. Mais ils n’avaient pas renoncé pour autant. Les veuglaires tiraient lentement mais sans discontinuer, transformant les portes et la palissade autour en tas de décombre. Des petits groupes jaillissants de l’obscurité testaient les défenses avant de se replier. Les villageois déjà fatigués par la préparation harassante de leur village, se démenaient pour réparer les dégâts, combler les brèches et être présents sur les murs. Les blessés s’accumulaient et la nuit ne semblait pas vouloir finir.
Clodhbert rejoint son écuyer sur une portion du chemin de rond. Couvert de sang le jeune disciple de Shallya y était monté pour vider un seau par-dessus la palissade et scrutant le camp des Hauswölfe avait fait appeler son maître. Les premières lueurs du matin éclaircissaient les champs entourant le village dévoilant les mercenaires qui s’était regroupé en face des portes hors de portée des défenseurs. A quelque dizaine de mètres des murs plusieurs têtes étaient fraichement planté sur des pieux, les restes des quelques défenseurs tués pendant la sortie s’y trouvaient, mais également ceux des attaquants. Le jeune chevalier reconnu la barbe sale d’un soudard qu’il avait lui-même tué. Son écuyer lui laissa le temps d’observer le champ de bataille avant de prendre la parole


-Je pense avoir trouver ce qui pourrait expliquer leur comportement sanguinaire. Annonça-t-il en désignant les soldats.

Les Middenheimer avait installé sommairement une sorte de camp avancé ou ils se restauraient et s’organisaient, en y concentrant son attention Coldhbert remarqua également un individu étrange. Il n’était pas très grand où se tenait vouté et était couvert d’une grande robe foncée, ressemblant à un habit ecclésiastique. La distance et la faible luminosité empêchaient d’en définir la couleur avec exactitude. Son dos était chargé de ce qui ressemblait à une longue boite.


-Un prêtre a n’en pas douter, l’assura Heinrich. Je n’arrive pas à identifier son culte, mais il n’est pas un serviteur d’Ulric, de Sigmar ou de Myrmidia. Quelque chose me dit qu’il est une pièce maîtresse du drame que nous vivons.


Un grand homme roux se sépara de ses frères d’arme et s’avança vers les portes. Une épaisse brigandine couvrait son torse, des bras couverts de manches bouffantes terminaient par des gantelets faisaient tournoyer une grosse hallebarde. Clodhbert sut bien avant qu’il ne soit assez proche pour le voir que les yeux du nouveau venu possédaient la même cruauté qui habitait ceux des berserker qu’il avait affronté plus tôt dans la nuit.


-Viens te battre, champion ! Montre-moi la puissance de ta catin de déesse. Gueula-t-il lorsqu’il fut assez près pour être entendu.


Le jeune chevalier avait passé la dernière semaine à cheval, le harcèlement ne lui avait pas permis de dormir et il avait passé les dernières heures à courir d’une urgence à l’autre. Un voile de fatigue passa devant ses yeux brouillant sa vision. Toute la défense du village pesait sur ses épaules et Ludwig n’était toujours pas reparu. La lassitude et l’épuisement ôtaient toute force au jeune chevalier, mais renoncer était impossible. « Sois vertueux mon fils… »


-Descend Guerrier ! continuait à vociférer la brute. Viens périr sous ma lame, que je puisse mettre ta tête sur un pieux !


Un archer se tenait à côté du paladin. Des cernes enlaidissait son visage, mais la détermination de son regard était intacte.


-Messire, Laissez-moi lui régler son compte…


« Sois vertueux mon fils… »

suite:

La véritable attaque eut lieu au milieu de la matinée, les tambours impériaux battirent le rassemblement et sitôt qu’ils furent organiser deux puissantes colonnes s’élancèrent vers les décombres qui furent les portes du village. Les deux masses d’homme étaient retranchaient derrière de grand pavois d’où émergeaient des fagots d’armes d’hast et de piques. Devant courrait de nombreux « enfants perdus » armés d’arquebuse et d’arbalète, qui utilisant au mieux les replis et les couverts du terrain se mirent rapidement à cribler de projectile les archers. Plusieurs cavaliers cuirassés attendaient en retrait que l’infanterie pratique une brèche dans les fortifications. La premiere formation chargea la barricade en face d’eux alors que la seconde bifurqua vers la droite. Sa destination était évidente pour Clodhbert, un pan de mur avait été endommagé quelques heures plus tôt par une mine et les dégâts n’avait pu être entièrement réparé.
La nuit de combat avait laissé les habitants de Vertguée dans un état de fatigue alarmant, aussi les réorganiser était nécessaire, toutes les forces des Hauswölfe étaient déployés contre eux, s’ils résistaient à cet assaut ils auraient enfin un répit sinon ils ne trouveraient que le repos dans la mort. Le palissades et le jeune paladin était leur dernière protection.

Bataille de verguée: